Pourquoi ce “non” blog...

 

Lorsqu’on cherche une information sourcée et fiable, les endroits ou les moyens pour y parvenir sont nombreux et la plupart du temps facilement accessibles.

A ce sujet, et concernant l’architecture et les architectes, il n’y a pas de lieu plus approprié pour commencer avec l’architecture et les architectes que le site internet de l’ordre des architectes

Ceci étant,

Des bibliothèques pour les plus anciens, à l’internet pour les moins jeunes, jusqu’aux réseaux sociaux pour les petits derniers…

L’information est presque devenue une forme d’appropriation plus qu’un ensemble objectif de données. C’est moins l’endroit où va la trouver, à présent, que ce qu’elle va nous apprendre qui finit par déterminer sa pertinence et façonner notre personnalité.

Aux vieux le papier, aux jeunes le smartphone… Round 1… Fight !

Le moyen de se la procurer agit comme un marqueur de confiance qui finit par être la traduction basique de l’âge que l’on a.

5 étoiles c’est mieux, que 3, que rien…

Quelques commentaires ou 140 signes dans un océan d’abonnés, et on croit détenir quelque chose de bien ficelé, robuste, qui résistera à quelques joutes intellectuelles. S’il y a “plein” de gens c’est qu’il y a plein de vérités…

Ou pas.

Voire pratiquement pas, et probablement jamais.

Alors on cherche plus encore, plus longtemps, en multipliant et en affinant les termes de recherche, les livres aussi ont une indexation par mots clés (oh !).

Sacrilège, on clique sur le chiffre 5 en bas de page du moteur de recherche… Quoi ! tous les résultats pertinents ne sont pas dans les 4 premières pages comme on me l’a gentiment expliqué ? Truc de ouf, il y a des gens qui publient des choses et qui arrivent sur la page 15 !!! Et il y a encore pleins de “o” à côté… Silence… Comme un bruit d’un serrage qui se fait entendre là-haut…

D’un coup la multitude de la masse devient équivalente et non nulle. Mais quelle est cette équation magique que ne nous donnent pas les étoiles, les posts, les commentaires, les épingles et autres likes, et qui va rétablir une forme gradation et de lien causalité logique entre ce qui relèvera d’une information sourcée et fiable, filtrée et conceptualisée, de tout ce reste qui “juste” en parle ?

Si vous êtes arrivé jusqu’à cette ligne, c’est bien que vous avez l’impression qu’il y encore quelque chose de cet ordre à “apprendre” dans les lignes qui suivent.

A cette fin, il n’est toujours pas inutile de vous rappeler que le site internet de l’ordre des architectes reste votre point de départ pour comprendre et appréhender pourquoi, objectivement, l’architecte reste votre meilleure alternative pour tout ce qui a à voir, de près ou de loin, avec l’architecture et les bâtiments en général. Une source d’information fiable et robuste, au-delà du fait qu’elle est publique, légale et librement accessible.

De ce point de départ qui semble malgré tout un préalable démystificateur de ce qu’est un architecte et de son travail, vient alors à se poser la question de la concordance des individualités. L’un ou l’autre, oui mais qui et pourquoi ?

Plutôt rouge ou bleu, carré ou rond, pour certaines avec des tuiles ou sans, comment savoir si l’architecte est au moins égal ou égale à la représentation que je me fais de lui ou d’elle ?

Ouvrir la parenthèse, pour quelques temps encore l’ordre entre lui ou elle est la conséquence d’une règle linguistique qui dit lui avant elle, mais il reste bien entendu qu’il ne peut en être déduit aucune distinction ni échelonnement des compétences puisque le terme et titre d’architecte n’opère aucune distinction entre les genres dans sa “configuration graphique”, fermer la parenthèse.

Objectivement, on se fie à ce que l’on voit. Ce qui est fait, aurait pu, aurait du, devrait… Souvent considéré comme un indicateur, une tendance de fond qui devrait sensiblement mener à pouvoir s’accorder sur les “choses” à faire.

Les goûts et les couleurs… Vaste sujet…

Ce qui est probablement le trait distinctif majeur du travail de l’architecte est justement cette manière de définir ces “choses” selon des goûts et des couleurs qui ne sont pas transversaux et généralisés, donc individuels et contextualisés.

Nous avons souvent coutume de le résumer ainsi : “Si un projet que nous avons réalisé ne vous plaît pas, c’est tout ce qu’il y a de plus normal, ce n’est pas le vôtre”. En revanche, il y a une multitude d’autres “vous” pour qui nous avons atteint le moment où la concordance des individualités a fait naître un projet qui rencontrait leur goûts et leurs couleurs, et c’est bien cela l’essentiel que nous puissions et sachions faire.

Et le rapport avec l’information ? L’espèce de machin du début qui tentait d’expliquer quelque chose ?

Justement, raccorder les vaguons du pourquoi au comment devient tout ce qu’il y a de plus logique. Inutile à nouveau de… site internet de l’ordre des architectes. Nous sommes d’accord.

Il est logiquement inutile de vous expliquer ce que nous faisons, comment nous le faisons et à quoi çà ressemble. Quelques liens en haut de la page avec des termes plutôt explicites pour aller chercher tout çà.

Donc, ici et dans ce qui sera sans doute une suite de billets sans suite logique ni queue ni tête, nous évoquerons tout ce qui est constitutif de notre travail et ne relève ni d’une information sourcée et fiable, vous connaissez la refrain maintenant, ni de la démonstration d’une compétence pour gérer un projet, nous sommes titrés pour çà, mais bien de tout ce qui reflète notre manière de travailler, les certitudes et les doutes, parfois brutes de décoffrage, notre vision du rôle de l’architecte et comment produire autant que faire se peut des “morceaux” d’architecture…

Tout ce que vous voulez savoir sur une agence d'architecture sans jamais oser ou pouvoir le demander, mais vous n'en pensez pas moins, hein !

L’architecture, c’est comme le sport, c’est quand il faut forcer et se faire mal que l’on sait que çà fait du bien…

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire…


Pourquoi ce blog... . Olivier ARMAND

 
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