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Olivier Armand Olivier Armand

Focus... Concept Villa 39RGDF

Sur le thème du retournement vers l'intimité…

 
 

Concept Villa 39RGDF . Vue générale Nord

Aller à la galerie du projet

Un projet qui en est à moitié un, puisqu’il est l’illustration de la potentialité constructive d’un terrain sans avoir (encore) de “vies” à abriter….

Ceci étant, il faut parfois extérioriser, et dans le cas de l’architecte: concevoir, pour exprimer une intuition, une sensation, probablement expérimenter çà et là quelques intentions qui deviendront demain de nouveaux outils de conception, et pourront potentiellement constituer des solutions conceptuelles à des besoins bien réels.

C’est d’ailleurs essentiellement ce qui caractérise l’architecte, ce moment où une expérience est transformée en outil de travail, quand pour tout un chacun cela se transformera probablement en souvenir. Mais ceci est un autre sujet…

Quelques fois donc, pour “tenter le truc”, il faut également trouver l’occasion pour, sans avoir comme fil conducteur ou comme limite les contraintes ou préoccupations évidentes et inévitables de son client.

Garder un petit espace de liberté créative pour essayer, expérimenter et observer si les sensations qui ont commencé à émerger lors des premiers moments de réflexion, se retrouvent dans “l’objet” montré.

Donner corps à des intuitions et/ou des anticipations, aller au bout du concept et jusqu’à sa caractérisation esthétique, premier et seul moment où le concepteur se retrouve face à son oeuvre et principalement face à lui-même : il ne peut être question d’intuitions et d’anticipations qu’à la condition que les espaces et les volumes produisent les effets sensoriels escomptés…

Inverser le rapport de la maison à elle-même en la faisant se regarder, les différents espaces se renvoyant les uns aux autres, se regardant les uns les autres, comme si elle était habitée par plusieurs occupants et qu’il ne pouvait en être autrement que d’épier ce qui se passe chez le voisin.

Non pas le voisin de la maison d’â côté, dont elle s’isole en brouillant le regard sous une carapace, poreuse à la lumière et jouant des différents degrés d’intimité qu’offrent une grande pergola englobante et un essaim de voile d’ombrage, mais celui de l’espace d’à côté.

Il n’y a d’échappée visuelle qu’à travers ou vers un autre espace de la maison. La transparence n’est orientée que pour mettre en rapport les intérieurs, de la maison, du jardin, offrir différents chemins vers le centre et sa piscine miroir.

L’environnement, l’ailleurs est devenu secondaire, et les espaces se préoccupent simplement de ce qui peut faire lien entre les différents occupants…

D’une certaine façon, et sans que le retournement et le repli soient autant prononcés, le développement de cette villa s’appuie sur une réinterprétation du fonctionnement de la maison romaine.


Focus... Concept Villa 39RGDF . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

Focus... Villa GTR/2

Nouveau lieu, nouvelle GTR...

villa architecte gtr2 construction décoration maison architecture moderne alcola-de-xivert vue depuis plage piscine

Villa GTR/2 . Vue depuis accès principal

 
 

Aller à la galerie du projet

Après avoir profité quelques temps de sa première Villa (GTR) à Marseille, notre client nous embarque dans sa nouvelle aventure avec une Villa moderne en Espagne, à mi-chemin entre Barcelone et Valence.

Un terrain particulièrement escarpé qui, une fois passé sa partie la plus abrupte en pied et calée contre la voie d’acc§s, offre une vue dégagée et panoramique sur les hauteurs de la ville et une ouverture visuelle jusqu’à la mer.

Le parti pris d’un projet qui se développe en jouant sur les effets de surplombs et de transparence, où de chaque espace on voit au-delà et à travers.

La topographie particulière du lieu engage une approche volumétrique toute en immersion, ancrage minimal sur l’arrière et dans la pente, effleurement sur l’avant et projection vers le paysage. La maison devient à la fois restanque et promontoire, inscrite dans le site et prétexte de la mise en valeur d’une vue qui ne saurait se révéler sans la concrétisation d’un endroit de vie.

La maison est un entre-deux, organisant la traversée et l’ascension du terrain depuis la rue jusqu’à sa partie arrière, qui se développe jusqu’au sommet de la colline. Elle propose une expérience de vie et de vue par étape à mesure que l’on s’élève, générant des effets de surplombs qui sont autant de paysages à découvrir…

Jusqu’au débordement de la piscine suspendue en bord de falaise, miroir entre mer et ciel, qui se transforme en cascade et vient “chercher” ses occupants quelques 9m plus bas, au niveau d’une classique zone de stationnement, obéissant elle-aussi à cette logique de surplomb et d’ouverture à la vue.

La roche du terrain s’élève jusqu’à constituer les lignes et parois structurantes de la volumétrie de la maison, vient en recouvrir toutes les faces, y compris la toiture.

Elle s’organise autour de failles et “d’entre-murs” accueillant tant les espaces de vie intérieurs qu’extérieurs, tout en leur offrant le degré de protection et d’intimité nécessaire. Transparence et immersion se confondent, jusqu’à devenir l’élément de justification majeure des espaces. Ce que l’on voit a pris l’ascendant sur l’endroit depuis lequel on se trouve, inversant alors le rapport de subordination de l’intérieur à l’extérieur.

Selon les demandes de notre client, lorsqu’il n’est pas neutre en texture et en teinte, le matériau est essentiel, brut et naturel : la pierre, le bois, l’acier, le béton….

La perception rugueuse et rustique du terrain avant toute intervention transapa dans la perception des volumes et des espaces produits.

 
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Olivier Armand Olivier Armand

Anhept'ote du moment / jour 4.21.1

L’assemblage des mots donne parfois des concepts inattendus…

 

De nouvelles catégories de déchets rencontrés au détour d’une lecture de mémoire technique…

Une mention spéciale (humoristique !?) donc pour les déchets “humains” dont il faut effectivement rappeler qu’ils sont normalement traités par la filière d’élimitation dite “sanitaire de chantier” ! Et le double sens que pourraient revêtir ces “déchets humains”, provient alors d’un manque de compétence linguistique ?

L’obligation de moyens est-elle seule et juste suffisante ?

La présence d’un assemblage de mots au sein d’un mémoire technique ne garantit pas seule une réelle prise de conscience.

Un texte clair et correctement formalisé pourrait, et devrait, être l’indicateur d’un choix organisationnel que l’on s’attend à voir transposé dans les phases de préparation et de déroulement du chantier. Mais au-delà des intentions et dans les faits, l’expérience montre que les mots n’ont pas le poids qu’on voudrait leur conférer. Les discours se confrontent à un ensemble d’immobilismes qu’il apparaît complexes à lever, car “l’essentiel” est probablement le plus petit dénominateur commun…

Le respect de l’environnement se situe à tous les niveaux… Provient de tous les niveaux…

Deux approches peuvent conduire à un réel mode de gestion:

  • Environnementale et idéologique, c’est donc une question de sensibilité.

  • Sandboxing et efficience, c’est alors une question de logique et de pragmatisme.

Nous préférons plutôt la seconde, car elle fait également écho à notre manière de concevoir la mise au point d’un projet : hors toute forme de prétention, chaque projet ne peut en soit constituer une démonstration conceptuelle, esthétique ou fonctionnelle, simplement par son contexte d’existence qui ne le permet pas ou ne l’autorise pas. Elle y participe, certainement, et il faut alors se focaliser sur les points où les apports sont les plus signifiants voire innovants.

Cette seconde approche nous semble également simple à appréhender pour le plus grand nombre (des intervenants sur chantier dans ce cas précis), en permettant une mise en correspondance immédiate entre des principes de gestion (le mémoire) et le bénéfice des actes (impact réel sur le déroulement du chantier), sans recourir à un système de valeur qui n’est pas nécessairement transversal chez tous. La fabrique du bâtiment a pour objectif de donner corps à un objet dont ne connait que théoriquement les caractéristiques, à partir de moyens et de schémas organisationnels préexistants, dont il faut gérer le “calibrage” selon le niveau d’exigence visé.

Nous en ferons probablement le développement dans un prochain billet de blog

heptarts photo mémoire technique traitement dechets humains 2021

Le traitement des déchets est la clé…


Anhept'ote du moment / jour 4.21.1 . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

294FSM . Un jour, nous avons vu...

Eau brutale…

 

Au hasard d’une visite de site sur le terminal pétrolier de Fos sur mer…

Quand on pense bâtiment industriel, on pense volumétrie réduite à sa plus simple expression: sa fonction, et l’esthétique ne semble pas être un des premiers critères de qualité recherché.

C’est donc sans compter sur l’esthétique induite, celle qui nait au hasard d’un dessin, d’une erreur, d’une “malfaçon”, qui transparaît dans le résultat produit, sans volonté, au hasard du regard...

Comme elle advient sans être attendue, ce n’est donc finalement qu’en la regardant et en la montrant qu’on lui donne l’opportunité de manifester son expressivité et montrer une capacité devenue intrinsèque à stimuler nos sensations et provoquer une émotion.

Alors tous les détails deviennent des sujets de questionnement.

Là où l’on pensait qu’il n’y avait pas de volonté, peut-être qu’il n’y a de hasard que dans l’impression que l’on s’en fait. Qu’après tout, malgré une fonctionnalité qui semblait être le critère “primaire” d’existence, quelques petites intentions ont été disséminées çà et là pour rehausser le tout, et assumer une perception à plusieurs niveaux.

A ceux qui en ont la sensibilité d’en appréhender la complexité, l’éventuel sens non révélé, d’en “écrire” le récit et la genèse. En déceler les signes devient une logique de séduction, où le plaisir de supposer et aussi intense que l’intention de suggérer qu’il y a, possiblement, derrière…

Les choix formels, la composition des différents volumes les uns par rapport aux autres, les effets de déhanchement et de débordement, l’existence d’un motif et d’un rythme qui viennent imprimer les surfaces apparentes, sont peut-être autant de détails qui sont le fruit d’un hasard provoqué et provoquant.

Des sujets de questionnement toujours… Sont-ils voulus ? Probablement pas à ce niveau, et certainement pas à ce niveau d’intrication.

Comme souvent, il se maintient une partie d’arbitraire dans un choix, car c’est une affaire de goût et de préférence, parfois même qu’une petite contrariété ou un plaisir soudain auront une influence sur la raison. Une décision dont la motivation est inversement proportionnelle à la logique qui a pu présidé jusqu’alors dans la conception et la mise au point du projet.

Il en reste à la fin cette recherche du sens, qui est peut-être une histoire aussi « belle », une quête plus personnelle

Parfois la brutalité devient sculpture…

eau brutale . château d'eau et tour en béton brut . 2021

Château d’eau et tour de contrôle . Terminal pétrolier de Fos sur Mer . 2021


294FSM . Un jour, nous avons vu... . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

Anhept'ote du moment / jour 3.21.1

La blague ou la (més) aventure du moment...

 

Quand on demande la documentation commerciale d’un élément mobilier pour faire valider le choix des couleurs par le maître d’ouvrage, et que l’on reçoit en guise de support de choix, et après moult relance, le scan d’une page éditée à l’imprimante jet d’encre, et en noir et blanc s’il vous plaît, du nuancier des teintes…

Des fois qu’il y ait plusieurs manières de nommer un gris, en fonction de la couleur supposée ou par déduction en considérant l’environnement dans lequel il est présenté, ou encore qu’il s’agisse d’un nouveau concept: toutes les teintes sont sensiblement les mêmes, seul le nom change.

Derrière le sourire en coin qui se profile dans l’évocation de ce “souvenir”, c’est d’une certaine façon toute une manière de faire qui est questionnée et de manière sous-jacente toute une série d’erreurs et d’oublis qui rendent la situation ubuesque, et finalement inquiétante.

Il ne s’agit évidemment pas d’une malencontreuse faute d’inattention qui se comprend et s’admet aisément, qui conduirait d’ailleurs à un sourire bienveillant.

Il s’agit tout bêtement du constat d’un échec, à la fois dans la perception du sens de certaines actions, que dans l’utilité du temps passé à s’occuper d’une chose ou d’une autre.

Est-il vraiment nécessaire d’accompagner toute demande, qui plus est dans un contexte professionnel, d’un énoncé comme s’il s’agissait d’un exercice pour écolier ?

La vie professionnelle est une longue période d’apprentissage et de remise en question, certes, mais il faut tout de même des bases saines et un peu de sens logique pour qu’il y ait capitalisation du savoir.

La note dans le bulletin n’étant plus le mécanisme de sanction, une vie professionnelle et sociale ne pouvant se juger à la lumière de petits actes sans conséquences apparentes, une mécanique se met insidieusement en place pour permettre malgré tout une certaine forme de continuité.

On pourrait nommer cela le mécanisme de compensation, hypothèse selon laquelle l’impact du risque de défaut n’étant plus seulement limité à l’élément défaillant, son environnement en est contaminé au point d’agir par substitution rendant par là-même illisible le niveau d’engagement de chacun.

Il s’agira, dans cette occurrence, d’aller chercher l’information et le document à la source, en lieu et place car il y a un enjeu certain à contenir l’inutilité du temps à perdre, lorsqu’il apparaît que ce n’est pas la durée qui permettra d’atteindre l’efficacité mais bien le sens logique.

Fournir le document dans la forme et pour l’usage attendu, est la démonstration d’une bonne analyse des objectifs et des enjeux du projet, de même qu’il manifeste une bonne compréhension des rôles et devoirs de chacun.


Anhept'ote du moment / jour 3.21.1 . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

Pourquoi ce “non” blog...

L'idée ou l'humeur du moment...

 

Lorsqu’on cherche une information sourcée et fiable, les endroits ou les moyens pour y parvenir sont nombreux et la plupart du temps facilement accessibles.

A ce sujet, et concernant l’architecture et les architectes, il n’y a pas de lieu plus approprié pour commencer avec l’architecture et les architectes que le site internet de l’ordre des architectes

Ceci étant,

Des bibliothèques pour les plus anciens, à l’internet pour les moins jeunes, jusqu’aux réseaux sociaux pour les petits derniers…

L’information est presque devenue une forme d’appropriation plus qu’un ensemble objectif de données. C’est moins l’endroit où va la trouver, à présent, que ce qu’elle va nous apprendre qui finit par déterminer sa pertinence et façonner notre personnalité.

Aux vieux le papier, aux jeunes le smartphone… Round 1… Fight !

Le moyen de se la procurer agit comme un marqueur de confiance qui finit par être la traduction basique de l’âge que l’on a.

5 étoiles c’est mieux, que 3, que rien…

Quelques commentaires ou 140 signes dans un océan d’abonnés, et on croit détenir quelque chose de bien ficelé, robuste, qui résistera à quelques joutes intellectuelles. S’il y a “plein” de gens c’est qu’il y a plein de vérités…

Ou pas.

Voire pratiquement pas, et probablement jamais.

Alors on cherche plus encore, plus longtemps, en multipliant et en affinant les termes de recherche, les livres aussi ont une indexation par mots clés (oh !).

Sacrilège, on clique sur le chiffre 5 en bas de page du moteur de recherche… Quoi ! tous les résultats pertinents ne sont pas dans les 4 premières pages comme on me l’a gentiment expliqué ? Truc de ouf, il y a des gens qui publient des choses et qui arrivent sur la page 15 !!! Et il y a encore pleins de “o” à côté… Silence… Comme un bruit d’un serrage qui se fait entendre là-haut…

D’un coup la multitude de la masse devient équivalente et non nulle. Mais quelle est cette équation magique que ne nous donnent pas les étoiles, les posts, les commentaires, les épingles et autres likes, et qui va rétablir une forme gradation et de lien causalité logique entre ce qui relèvera d’une information sourcée et fiable, filtrée et conceptualisée, de tout ce reste qui “juste” en parle ?

Si vous êtes arrivé jusqu’à cette ligne, c’est bien que vous avez l’impression qu’il y encore quelque chose de cet ordre à “apprendre” dans les lignes qui suivent.

A cette fin, il n’est toujours pas inutile de vous rappeler que le site internet de l’ordre des architectes reste votre point de départ pour comprendre et appréhender pourquoi, objectivement, l’architecte reste votre meilleure alternative pour tout ce qui a à voir, de près ou de loin, avec l’architecture et les bâtiments en général. Une source d’information fiable et robuste, au-delà du fait qu’elle est publique, légale et librement accessible.

De ce point de départ qui semble malgré tout un préalable démystificateur de ce qu’est un architecte et de son travail, vient alors à se poser la question de la concordance des individualités. L’un ou l’autre, oui mais qui et pourquoi ?

Plutôt rouge ou bleu, carré ou rond, pour certaines avec des tuiles ou sans, comment savoir si l’architecte est au moins égal ou égale à la représentation que je me fais de lui ou d’elle ?

Ouvrir la parenthèse, pour quelques temps encore l’ordre entre lui ou elle est la conséquence d’une règle linguistique qui dit lui avant elle, mais il reste bien entendu qu’il ne peut en être déduit aucune distinction ni échelonnement des compétences puisque le terme et titre d’architecte n’opère aucune distinction entre les genres dans sa “configuration graphique”, fermer la parenthèse.

Objectivement, on se fie à ce que l’on voit. Ce qui est fait, aurait pu, aurait du, devrait… Souvent considéré comme un indicateur, une tendance de fond qui devrait sensiblement mener à pouvoir s’accorder sur les “choses” à faire.

Les goûts et les couleurs… Vaste sujet…

Ce qui est probablement le trait distinctif majeur du travail de l’architecte est justement cette manière de définir ces “choses” selon des goûts et des couleurs qui ne sont pas transversaux et généralisés, donc individuels et contextualisés.

Nous avons souvent coutume de le résumer ainsi : “Si un projet que nous avons réalisé ne vous plaît pas, c’est tout ce qu’il y a de plus normal, ce n’est pas le vôtre”. En revanche, il y a une multitude d’autres “vous” pour qui nous avons atteint le moment où la concordance des individualités a fait naître un projet qui rencontrait leur goûts et leurs couleurs, et c’est bien cela l’essentiel que nous puissions et sachions faire.

Et le rapport avec l’information ? L’espèce de machin du début qui tentait d’expliquer quelque chose ?

Justement, raccorder les vaguons du pourquoi au comment devient tout ce qu’il y a de plus logique. Inutile à nouveau de… site internet de l’ordre des architectes. Nous sommes d’accord.

Il est logiquement inutile de vous expliquer ce que nous faisons, comment nous le faisons et à quoi çà ressemble. Quelques liens en haut de la page avec des termes plutôt explicites pour aller chercher tout çà.

Donc, ici et dans ce qui sera sans doute une suite de billets sans suite logique ni queue ni tête, nous évoquerons tout ce qui est constitutif de notre travail et ne relève ni d’une information sourcée et fiable, vous connaissez la refrain maintenant, ni de la démonstration d’une compétence pour gérer un projet, nous sommes titrés pour çà, mais bien de tout ce qui reflète notre manière de travailler, les certitudes et les doutes, parfois brutes de décoffrage, notre vision du rôle de l’architecte et comment produire autant que faire se peut des “morceaux” d’architecture…

Tout ce que vous voulez savoir sur une agence d'architecture sans jamais oser ou pouvoir le demander, mais vous n'en pensez pas moins, hein !

L’architecture, c’est comme le sport, c’est quand il faut forcer et se faire mal que l’on sait que çà fait du bien…

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire…


Pourquoi ce blog... . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

Concept BioFu(e)ll . origine

Les origines d’une tour pour cultiver du carburant…

 
 
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Concept BioFu(e)ll . Elévation générale

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Ce projet est avant tout un concept qui concrétise une anticipation de la réalité à « moyens termes » et tente de montrer comment l’architecture peut apporter, prioritairement une vision, voire une piste de réflexion à des problématiques plus larges touchant à la consommation/fabrication de sources d’énergie, l’approvisionnement en nourriture de l’homme, etc.

Ce projet est donc la résultante architecturale d’une réflexion, d’avantage que la caractérisation des besoins et contraintes classiques auxquelles toute démarche de conception est habituée.

La logique de développement durable qui anime ce projet se place essentiellement dans la résolution d’équations non mathématiques et non linéaires, et répond à des objectifs sociétaux et globaux, en ne cherchant à apporter de démonstrations que sur l’opportunité et la « justification » sociétale d’un tel projet.

Il paraît plus évident de décrire l’émergence de ce projet de la manière dont il est pensé, comme un assemblage, l’articulation de principes et de réflexions :

  • La consommation énergétique actuelle des véhicules représente un problème en termes de ressources (limitées dans le temps) et de production de gaz à effet de serre (parmi d’autres)

  • Idem pour la consommation énergétique actuelle des bâtiments, un danger non négligeable (actualité japonaise), de rentabilité, etc.

  • Bien que la technologie avance, devienne plus performante et abordable, il semble improbable que le renouvellement total du parc automobile mondial puisse se faire dans un temps « cohérent» pour basculer d’un mode de consommation à un autre (urgence écologique).

  • Sur la base du critère budgétaire, cette solution est aléatoire et lointaine, y compris dans les pays ayant un niveau de vie élevé.

  • Il en va de même pour les bâtiments qui, d’une part ne peuvent être considérés comme un tout uniforme (bâtiments neufs, anciens, à caractère historique), d’autre part comme un bien de consommation courant dont la durée de vie permet un renouvellement relativement rapide (cycle démolition-construction).

  • La motorisation actuelle des véhicules est en capacité d’accepter des carburants d’origine non fossile.

  • La motorisation hydride disponible actuellement permet d’envisager une diminution sensible du besoin global en carburant. Cette technologie conduit à un coût d’achat supérieur à un véhicule classique, mais « socialement » supportable car ne conduisant pas à une dégradation de son usage (autonomie),  comparativement à une solution purement électrique.

  • Certains besoins de déplacement semblent ne pas pouvoir être comblés autrement, transport sur route notamment, d’où la nécessité d’évoluer vers une forme d’écomobilité, qui cherche la moindre consommation

Certains systèmes de production énergétique pour les bâtiments sont à même de fonctionner à partir de sources d’énergie végétales (hors brûlage) et représentent une alternative (re)devenue intéressante par rapport aux systèmes fonctionnant l’électricité.

A l’échelle mondiale, la production d’énergie électrique est principalement issue de l’énergie fossile pour un peu plus de 60%, tandis que le nucléaire et le renouvelable représentent le solde dans une proportion à peu près équivalente.

Le besoin en surfaces de culture pour la production de carburants végétaux représenterait un enjeu majeur dans le cas d’une source d’approvisionnement principale, et un problème certain en termes de spécialisation des sols (appauvrissement) et de rentabilité (aléas climatiques).

La substitution d’une agriculture à vocation alimentaire par une agriculture à vocation utilitaire représente déjà un problème car elle conduit mécaniquement à l’augmentation du coût des denrées (principe de l’offre et de la demande), certaines populations, notamment dans les pays du Sud, ne parvenant plus à s’alimenter.

D’un point de vue logique, une agriculture à vocation utilitaire ne trouve aucune justification à exploiter la terre au détriment d’une agriculture à vocation alimentaire, d’autant plus que les conséquences sur l’environnement et la rentabilité d’un tel type d’exploitation ne semblent pas maîtrisables.

La culture en environnement maîtrisé montre des niveaux de rendement largement plus élevés que la culture à l’air libre, particulièrement en hors sol, avec un ratio de 2 à 3 pour 1.

La production de carburant végétal est accessible (déjà actuellement) à n’importe quelle exploitation agricole car ne nécessitant pas d’outil industriel lourd, ni de concentration des moyens de production. La ressource est disponible de manière généralisée à l’échelle mondiale.

Réduire la consommation des énergies passe aussi par un rapprochement des lieux de consommation et de production (risque technologique faible), par un maillage du territoire avec des unités de production.

Le renouvellement du parc construit est une opération lente et couteuse pour les utilisateurs, qui s’inscrit dans une échéance de réalisation différente des nécessités de gestion des ressources, quelle que soit leur nature, auxquelles doit faire face une société.

Mais surtout, à quelques exceptions près, aucune zone bâtie ne semble devoir retourner à son état naturel après avoir supporter une activité humaine. De fait, il faut d’avantage considérer les conditions et justifications à l’implantation d’un bâtiment, et son évolutivité dans le temps, qu’une conception qui place sa déconstruction, son démantèlement, comme préalable à l’acte de conception, sauf certains cas spécifiques.

En clair, le temps d’occupation du territoire par les bâtiments n’a pas, par l’observation, tendance à décroitre, et compte tenu des évolutions normatives, aura tendance à s’allonger continuellement et compenser par l’amortissement des coûts de mise œuvre de plus en plus élevés,  car de plus en plus techniques/technologiques et performants.

Le coût d’un tel projet n’est donc pas à envisager sur une période 20 à 30 ans, mais d’avantage sur une temporalité au-delà des 50 ans. Cet aspect trouve une justification dans l’objectif d’utilisation rempli.

La substitution des types d’énergie est un enjeu global qui dépasse les individualités, et doit s’inscrire dans une perspective qui prenne comme point de départ la pérennité du cadre de vie (hors confort), la pérennité des sources d’approvisionnement (eau, air, terre), sans pour autant en négliger le coût à faible échéance. Car il apparaît évident que des solutions dépassant largement les capacités d’investissement détenues par la grande majorité de la population, rendra caduque toute tentative en ne la réservant qu’à quelques philanthropes…

Le principe d’une terre réservée exclusivement à une agriculture à vocation alimentaire doit systématiquement être privilégié.

Le principe de culture doit être respectueux de l’environnement (types et cycles de production), mais également de ses consommateurs à travers une agriculture dite « biologique ».

Le marché du bio doit évoluer en quantité pour devenir majoritaire puis exclusif, en quelque sorte revenir à un niveau de non productif et non extensif.

Le revenu du travail ne peut se contenter d’un mode de fabrication soumis aux aléas climatiques, ni subventionné en permanence, l’évolution d’une politique de soutien n’étant pas (totalement) corrélée aux besoins des populations (notion de marché). En dehors de ces considérations, le rendement d’une culture biologique atteint 97% pour certaines cultures.

La production de carburant végétal (agrocarburant) représente une source de revenue relativement linéaire à moyens termes, si l’on considère les pistes d’évolution des sources de production énergétique renouvelables (solaire, éolienne et autre), pérenne à (très) long terme si l’on estime que dans des conditions de production maîtrisée, elle devient inépuisable grâce à l’appui des sources renouvelables.

Le carburant produit convient aux deux postes de consommations principaux : véhicules et bâtiments.

L’adossement d’une agriculture utilitaire, procurant un revenu certain et linéaire, à une agriculture alimentaire permet une orientation de culture purement « bio » déconnectée du marché,  peut conduire à une diffusion large et peu onéreuse de produits de qualité, sains pour l’organisme et l’environnement.

Utilisation des critères durables, pendant le processus de vie du projet :

L’articulation et la synthèse de ces principes se traduit donc dans l’élaboration d’un bâtiment répondant aux objectifs suivants :

Sans être totalement arbitraire, la surface de culture nécessaire est estimée à 10 ha / 100.000 m2, offrant une capacité de production annuelle de 400.000 litres (source : recherches internet et interprétations), soit :

  • 380 véhicules essence, 15.000 kms/an consommant en moyenne 7l/100 kms. ( 7,02l/100 kms en France en 2006)

  • 684 véhicules hybrides (base : Toyota Prius), 15.000 kms/an à 3,9l/100 kms.

  • 80% de la population européenne habite en ville, et 50% des trajets inférieurs à 3 kms. La capacité de production peut donc être portée à presque 1000 véhicules hydrides considérant un fonctionnement principalement électrique.

  • En France on recense 25 millions de véhicules et 350.000 exploitations agricoles. L’implantation d’une unité sur chacune d’elle permettrait de produire le carburant nécessaire pour l’ensemble des véhicules en circulation.

La densité des unités de production peut-être déterminée en fonction des besoins en consommation de faible en milieu rural à dense à proximité ou à l’intérieur des villes.

Sa nature décentralisée et indépendante du climat n’amène aucune limite géographique d’implantation, si ce n’est la ressource eau. Un mode de culture hors sol diminue de 90% les besoins en eau.


Innovation et intégration :

Le concept BioFu(e)ll est une tour totalisant 50 niveaux de 2.000 m2 chacun.

Le dernier niveau accueille une culture « naturelle » à l’air libre permettant la fixation du carbone participant à la diminution des gaz à effets de serre, notamment en milieu urbain (secondaire).

La hauteur du bâtiment est exploitée pour la production d’énergie électrique, grâce à l’implantation d’une tour aérogénératrice dans le noyau  avec une production électrique éolienne (Source : Alain Coustou).

La peau extérieure du bâtiment rendue totalement translucide est constituée d’un vitrage photovoltaïque (couche de capteurs interne au vitrage), constituant la seconde source d’approvisionnement électrique du bâtiment (besoins et capacités de production non vérifiés).

Le noyau central accueille également les monte-charges permettant l’accès des engins de récolte aux différents niveaux, et le passage des réseaux et fluides nécessaires au fonctionnement des installations.

Le profil de la tour, basé sur un enroulement excentré par rapport au noyau, permet une récupération optimale des eaux de ruissellements et de condensation (intérieure et extérieure), chaque niveau ayant une surface de captage d’environ 2.000 m2 dans un plan proche de la verticale.

Le bassin en pied de tour répond également à cet objectif de recueillement des eaux de pluie.


Le principe de construction des niveaux s’appuie sur une ossature en béton haute performance triangulée maintenue en pied et en tête par un anneau du même matériau incorporé au plancher côté façade et un noyau en béton armé de forme ovale en position excentrée.

Les planchers sont constituées de poutre principales en béton haute performance, pour des portées jusqu’à 12m, supportant un plancher béton de type collaborant sur bac acier grande portée.

A l’exception du plancher et du noyau qui sont nécessairement réalisés sur place à l’avancement, l’ensemble des éléments constituant l’ossature peuvent être préfabriqués hors site et amenés à chaque niveau par l’intermédiaire du noyau (section libre ouverte).

La peau extérieure est constituée d’une ossature métallique prélaquée supportant un vitrage technique incorporant une couche de capteurs photovoltaïques et des films de contrôle solaire.

Cette peau est également préfabriquée hors site et amenée à chaque niveau par l’intermédiaire du noyau.

La réalisation du projet s’appuie inévitablement sur de la main d’œuvre hautement qualifiée issue des savoir faire déjà présents dans les filières du bâtiment, ainsi que sur des capacités de production de niveau industriel. Néanmoins compte tenu de la relative simplicité du parti constructif et du faible taux de fabrication sur place, il est envisageable de former une main d’œuvre géographiquement proche spécifiquement à certaines tâches.

La substitution des sources d’énergie ne peut s’affranchir des capacités de production actuelle (cas des énergies fossiles) hautement concentrées, et ne peut trouver un intérêt que dans la multiplication des unités de production à travers un maillage des territoires.

La multiplication des sites de construction, et le nombre limité d’éléments constituant l’ossature de la tour, permettent d’envisager un amortissement à long terme des outils de fabrication et notamment des moules, ceci conduisant à un nombre limité de sites de fabrication à distance des lieux de réalisation.

Néanmoins, cette production hors site, bien qu’absorbatrice d’énergie à travers le transport des différentes pièces, doit permettre d’optimiser les consommations des dites ressources, compte tenu des modalités d’organisation qu’il est possible de mettre en place sur un site industriel comparativement à un chantier de construction.

Concrètement (et sous réserves de vérification), on peut envisager que la somme des consommations d’énergie et ressources nécessaires à la production des éléments construits et leur livraison, soit équivalente voire inférieure à la somme des consommations nécessaires à une réalisation sur chantier, comprenant l’acheminement des matières premières sur place et les cycles accrus de livraison à l’avancement, leur mise en œuvre, les consommations normales, accidentelles et inutiles en cours de réalisation, etc.

Le propre d’un concept est de frôler l’extrémité d’un ensemble de réponses et de solutions, pas nécessairement de constituer un soit une forme de réponse, simplement de maintenir les questions ouvertes…


Concept BioFu(e)ll . origine . 2011 . Olivier ARMAND

 
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Olivier Armand Olivier Armand

MANIFESTE / LE POINT

Manifeste…

 

Depuis 2004, hept’Arts architecture est un/votre point.

Le point est l’origine. Celui vers lequel convergent toutes les tentatives. Duquel toutes les intentions émergent.

Le point est l’articulation nécessaire aux différentes composantes d’un projet.

L’espace, l’interstice qui permet leur organisation, leur entremêlement et leur distanciation.

Le point est libre.

Dans l’espace et dans le temps. Il autorise toutes les appréhensions et compréhensions nécessaires, à l’immensité des situations, des besoins et des envies.

Des hommes. De l’endroit. Du moment.

Il joint les époques, les instants, les fractions de situations et d ’expériences. Les secondes d ’intimité qui s’évaporent et transparaissent au détour d’une pensée.

D ’un mot.

D’un mot, il peut interpréter l’essence et sa finalité. 

Le point est un absolu.

Sur lequel le réel n’a que peu de prises. Fluide, flexible, il se glisse, se forme et s’assimile. L’ouverture essentielle au monde, dans sa pluralité et sa diversité. Il autorise l’anticipation de ce qui nous est proche, l’appropriation de ce qui nous est différent et éloigné.

C ’est essentiellement parce qu’il na pas de matérialité, qu’il place la réflexion au-delà du parti pris, du préconçu ou du post-style.

Le point est l ’outil.

La particule, la forme élémentaire qui donnera corps et âme à tous projets, toutes envies, toutes volumétries. De l ’Unité à la complexité. La singularité n ’est que sa meilleure forme d’expression.

Le point est, enfin, l’aboutissement du processus de conception, non pas en tant qu’objectif, mais précisément, parce qu’il sait disparaître, pour ne laisser figurer que les signes qui ont défini et façonné la matérialité du projet.

Le point est espace et volume

Il assemble en une combinaison à la géométrie sans cesse renouvelée, et devient mise en scène tantôt du dedans, tantôt du dehors, dans une succession, à la complexité fluctuante, d’axes et de plans.

Volumétrie et  matière, forment un couple dont l ’assemblage, une concrétion de points, modifie ponctuellement, voire temporairement, la liberté de pratique de l’Espace. Influant sur sa fluidité, sa propension à contraindre les corps, suivant une logique et une amplitude de mouvements spécifiques.

Cet assemblage devient juste lorsque la distanciation de ses parties (cules) rend une fraction de l ’univers relative à son environnement, au final, intime.

Le point est à la fois l’essence du projet et exactement la surface occupée par son concepteur. Du néant, il n’est pas, ni de l’effacement.

L’absence est aussi, probablement, une de ses traductions.

L’oeuvre n ’est qu’un reflet pour l’un, une concrétisation pour ses autres, dans l’autonomie qu’elle acquiert de ses premiers moments d’existence. Au commencement, la rugosité de l’assemblage, au final la fluidité de l’articulation.

L ’architecture révèle autant ce qui la situe que ce qui l’initie.

Souvent.

Elle rompt avec des usages passés, libère des volontés enfouies, et structure une nouvelle composition du vécu.

Le point est mouvement.

Il traduit autant la distance qui sépare l’appropriation de l’antérieur de celle du présent, que l’évolution qui mène à une nouvelle pratique conceptuelle puis spatiale.


Il est moment. De contact, dans l’instant, entre de ce qui était, aurait du et devient.

Il ne nait pas seul, mais le devient. Il s’offre à toute volonté de faire, de dire, d’être, pressentir ou créer, sans prétentions et sans jugements.

Le point n’est pas. Il n’est que nos intentions et nos suppositions.

Il est vous.

Il est nous.

L’architecture, est à l’essentiel constituée de 3 points :

  • Le concepteur / l’architecte

  • Le lieu / le prétexte

  • L’usager / le contexte

La fusion opérée par le processus de conception tend à l’effacement des distinctions vers le point de fin : l ’oeuvre / l’architecture.

Elle n’est pas, le présent n’a cours que dans l’expérience de l’espace. Bien souvent, dans ses lignes de fractures, ses plis et retournements, se loge son essence, son point.

Sa fragilité traduit l’attention qu’elle porte à ce qu’elle intimise, l’intériorité par là soustraite au monde.

hept’Arts architecture est le, ce point qui autorise toutes les combinatoires, les débordements, les allers à.

Notre regard écoute, notre ouïe suppose, le projet suggère. 

Vous êtes arrivé jusqu’au terme de ce manifeste…

Il serait dommage de ne pas poursuivre l’aventure sans nous contacter pour nous faire part de votre projet et de vos besoins


MANIFESTE / LE POINT . Méthode pour… Olivier ARMAND

 
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